En dépit de l’engagement pris en juillet, la Turquie n’a toujours pas ratifié l’entrée de la Suède dans l’Alliance atlantique. Sur la modernisation de ses avions de combat, la Syrie, la Russie, le Hamas, les sujets de discorde se sont accumulés ces dernières années entre le président turc et ses alliés.
La scène remonte au mois de juillet, quelques heures à peine avant l’ouverture du sommet annuel de l’OTAN, à Vilnius, en Lituanie. Tout sourire, le secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, annonce à la surprise générale que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, vient d’accepter de lever son opposition à la candidature de la Suède à l’Alliance atlantique. Le diplomate norvégien se félicite d’un jour « historique », immédiatement applaudi par le président américain, Joe Biden, qui salue « la diplomatie, le courage et le leadership » de son homologue d’Ankara.
Source: Le Monde